Hiver
Faisons simple. Lors du Venin de Thane, les institutions n’ont plus pu agir en conséquence, et le Temple thanéite s’est à nouveau développé. Conséquence de quoi, les forces armées des autres Temples ainsi que les osts seigneuriales se sont mises en branle pour aller vaincre dans la première croisade karéenne. Comme parfois on ne savait distinguer les bons des mauvais, et que certaines situations extrêmes ont créé des idées extrêmes, L’Octan naquit. L’Octan est la compression de deux mots simple, l’Octa, le Bien. Et Tan, le divin. C’est donc le Bien divin. Un regroupement de personnages. Des personnages importants au sein des Temples, dit-on. La plupart sont des exégètes des Erusobioe. Ces derniers ont interprété les textes de façon différente que ce que préconise le Patriarcat. Après relecture, ils prétendirent que le Pardon n’était pas la seule bonne voie, et que lorsqu’on tue une personne, Erus le juge et l’accueille ou le rejette. Ainsi, que l’être tué ait été bon ou mauvais, plus d’importance. Il sera jugé de la façon la plus juste, par le dieu de la Mort, et envoyé là où son mérite le réserve.
Cette exégèse faisant quelque écart à celle des Temples, elle permit à l’Octan de tuer les gens comme bon leur semblait lors de la guerre contre le Temple noir.
Cette pratique étrange ne s’arrêta pas à la fin des combats. Au contraire. Le prestige retiré par ces prêtres rouges fut tel que l’organisation jouit maintenant d’une adhésion à ses idées par certains. Au lieu de massacrer des villages ou armées entiers, ils devinrent l’instrument de l’assassinat politique et social. Tuant par contrat, ils devinrent de plus en plus souples sur les causes du meurtre, faisant d’eux une organisation criminelle efficace, discrète et plébiscitée par la population kandrasienne.
Ces usages apportèrent de la richesse à plusieurs membres de l’Octan, mais ceux-ci faisaient souvent partager leur opulence en largesses. De nombreux fondateurs de Temple, tombeaux, statues et autres édifices religieux sont des membres de l’Octan.
En plus du contrat, ils pratiquent souvent la réforme des mœurs, technique judiciaire expéditive et implacable. Sans tuer pour l’argent, ils abattent les hommes de hauts statut ou sang qui ont entaché la renommée de leur famille et qui ne peuvent être jugé par les instances ordinaires. Le peuple et certaines personnes voient en eux les bras vengeurs, l’idéal du justicier honorable de Kandrasie. Ce sont donc des vengeurs publics, que la personne soit coupable ou pas. Lorsqu’on est puissant ou d’une famille ancienne, on doit être blanc comme neige, voilà tout.
Cette pratique étrange ne s’arrêta pas à la fin des combats. Au contraire. Le prestige retiré par ces prêtres rouges fut tel que l’organisation jouit maintenant d’une adhésion à ses idées par certains. Au lieu de massacrer des villages ou armées entiers, ils devinrent l’instrument de l’assassinat politique et social. Tuant par contrat, ils devinrent de plus en plus souples sur les causes du meurtre, faisant d’eux une organisation criminelle efficace, discrète et plébiscitée par la population kandrasienne.
Ces usages apportèrent de la richesse à plusieurs membres de l’Octan, mais ceux-ci faisaient souvent partager leur opulence en largesses. De nombreux fondateurs de Temple, tombeaux, statues et autres édifices religieux sont des membres de l’Octan.
En plus du contrat, ils pratiquent souvent la réforme des mœurs, technique judiciaire expéditive et implacable. Sans tuer pour l’argent, ils abattent les hommes de hauts statut ou sang qui ont entaché la renommée de leur famille et qui ne peuvent être jugé par les instances ordinaires. Le peuple et certaines personnes voient en eux les bras vengeurs, l’idéal du justicier honorable de Kandrasie. Ce sont donc des vengeurs publics, que la personne soit coupable ou pas. Lorsqu’on est puissant ou d’une famille ancienne, on doit être blanc comme neige, voilà tout.